Croix de la paroisse Charles de Foucauld du Pays de Commercy
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COMMERCY

voir le cadastre de 1831

Commercy au 15ème siècle.

Clic sur la partie gauche pour agrandir BREUIL

Clic sur la partie droite pour agrandir COMMERCY

 

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Croix Gros champs

Hauteur : 5 m Largeur : 73 cm Profondeur : 73 cm Représentation : Sculpture : christ en croix avec décor floral. Typologie : piédestal en balustre, fût droit chanfreiné, croisillon en croix latine (d’après l’étude de l’Inventaire général).

Figure au cadastre Napoléonien de 1830 conservé aux archives municipales.

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Croix CHARLOT 1879
Elle remplacerait une ancienne croix appelée croix Ganard

O Crux Ave Spes Unica Cette croix a été érigée le jour des âmes 1879. Erigé par AlfredCHARLOT et Marie GERARD son épouse à la mémoire de Ns GERARD son père décédé le 16/08/1862. De profundis. Ave Maria Gratia Plena

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ND du mont Carmel merci 1914-1919 Convertissez les indifférents. Accueillez les morts. Merci protection MCD

Lisez son histoire (d'après Contact, journal paroissial 1993)

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Croix du crochet Jubilé 1822 restaurée en 2000 puis 2008. Croix du crochet
Le chemin du Crochet permettait de rejoindre le chemin de Bar depuis Breuil; La croix actuelle fut érigée au début du 19ème sous la Restauration. Elle remplace alors un monument plus ancien dont on ne conserve aucun témoignage à l'exception de mentions dans des actes notariaux. Dans les années 1970, elle démontée car se trouvant sur l'emplacement de l'actuel lycée. Remisée au centre Technique municipal. Elle est restaurée en 2000 par la municipalité et réimplantée dans le lieu actuel lors du jubilé de l'an 2000

foudroyée le 14 juin 2007

DIVERS

Sainte Anne

Façade de l'église Saint Pantaléon, au dessus du portail.

A gauche : statue de Sainte Anne sur la façade d'un établissement bancaire, carrefour de la Libération

A droite : statue de Sainte Anne, pont des religieuses (rue FOCH).
Marque probablement l'emplacement de la chapelle Saint Anne

Le culte aurait été introduit à Commercy par Elisabeth Charlotte d'Orléans qui séjourna à Commercy de 1737 à 1744 qui avait pour la sainte une dévotion particulière.

Angle rue de Lisle-rue Heurtebise
croix disparue de la facade d'une boulangerie.
Socle circulaire ; vestiges visibles en 1979
Classée à l'inventaire en 1983

A gauche : Croix Saint Sébastien

 

A droite : dans l'actuelle rue Voltaire, croix de mission (cercle gauche) et croix Saint Sébastien (cercle à droite).
Tableau, salle des mariages, hôtel de ville de Commercy.

clic sur les images


statue de Jeanne D'Arc

 

Les cimetières, tombes remarquables (d'après Albert BERTRAND, Mémoires de meusien).

Borne du crochet

En l'enclos de ces bornes sont inclus trente jours de terres arables assencés au couvent des pères minimes de Nancy par dame Gilette d'urre de Thessieres adicuttes par supplément à l'essart du Crochet pour accomplir la fondation par elle à eux faict au contenu des patentes d'amortissement lettres de fondation et abornement a eux faict 1618

Être addicté était au Moyen Âge une obligation d'un débiteur qui ne pouvait rembourser sa dette autrement à payer son créancier par son travail suite à une ordonnance d'un tribunal

 

 

Notre-Dame de Breuil (Paroisse de Commercy) (1)

Le prieuré Notre-Dame de Breuil, fut fondé près de Commercy, au 11eme siècle, d'abord pour des religieuses, puis pour des Bénédictins, sortis de l'abbaye de Molesme.
Au-dessus du portail principal de leur église, ces derniers placèrent une statue que certains identifient avec celle qu'on honore aujourd'hui sous le vocable de "Notre-Dame de Breuil". Quoi qu'il en soit, cette image de la Vierge protectrice fut surtout vénérée à partir du 17e siècle (serait-ce la date de la statue ?) époque où les moines lui attribuèrent la conser-vation de leur maison, très menacée durant les troubles de la guerre de Trente Ans et de la Fronde. D'ailleurs, le prieur Dom J. B. Picard , (1672-1684) atteste alors que la Vierge de Breuil était regardée, de temps immémorial, comme miraculeuse. Aussi, en 1753, lors de la réfection du portail de l'église prieurale, fut-elle transférée à l'intérieur de l'édifice, où une chapelle spéciale lui fut érigée (1757) à droite de la porte d'entrée. Elle y fut maintenue même en 1791, lorsque la Révolution eut supprimé le monastère, dont l'église fut conservée provisoirement comme paroissiale, pour le faubourg de Breuil. Mais, à l'époque de la Terreur, la statue de Notre-Dame fut enlevée de son sanctuaire et jetée dans un ruisseau voisin, d'où, d'après une tradition locale, elle serait revenue reprendre sa place dans l'église. Quoi qu'il en soit, elle fut ensuite cachée par une pieuse chrétienne, puis transférée, lors du rétablissement du culte, dans l'église paroissiale de Commercy.


ND de Breuil, église de Commercy

Jusqu'en 1825, Notre-Dame de Breuil y fut honorée comme patronne de la Congrégation des Enfants de Marie. A cette date, celles-ci ne la trouvant plus sans doute assez moderne, l'antique Madone fut reléguée à la sacristie. Mais, devant les protestations populaires, elle fut ramenée dans l'église et placée, d'abord au-dessus d'une porte, puis dans un retable provenant de l'ancienne collégiale Saint-Nicolas.La guerre de 1914-1918 allait réveiller la séculaire dévotion à l'égard de Notre-Dame de Breuil. Au mois de septembre 1914, M. le chanoine Houzelot, archiprêtre de Commercy, avec le consentement de la municipalité, promit solennellement de faire porter la Madone en procession, à travers les rues de la ville, si celle-ci était épargnée par la guerre. Or Commercy, malgré la proximité- du front, fixé à quelques lieues de là, au sud de Saint-Mihiel, échappa pendant quatre ans aux destructions causées par les bombardements. Aussi, le 9 juin 1920, jour de la consécration de l'église paroissiale par Son Excellence Mgr Ginisty, évêque de Verdun, le voeu de 1914 fut accompli au cours d'une procession triomphale. De chaque côté de l'autel de Notre-Dame de Breuil avaient été placés deux tableaux, dont l'un représente spécialement le voeu de septembre 1914 et les personnalités qui l'ont prononcé. En souvenir de la protection signalée de la Vierge, une autre statue de Notre-Dame, bénissant Commercy, a été érigée sur une hauteur, en bordure de la route de Void. Durant la guerre de 1939-1940, l'image de Notre-Dame de Breuil fut mise en sûreté dans un château de la Loire. Elle a été remplacée sur son autel par une copie fidèle qui reçoit provisoirement les hommages des fidèles.

(1) Abbé R. ADAM, Notice dans La Voix de Notre-Dame de Verdun (décembre 1937). — DUMONT, Histoire de Commercy, 3 vol.

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